# Des entreprises du marché français de l'imprimerie au pied du mur
Les états ne sont pas les seuls à devoir entamer une cure d’amaigrissement de leurs dettes en 2012. D’après une nouvelle étude, la dette de 40% des entreprises du marché français de l'imprimerie a augmenté sur le dernier exercice publié. 152 sociétés se trouvent aujourd’hui en position financière précaire et sans changement de cap drastique, elles risquent aujourd’hui leur survie.
David Pattison, analyste en chef chez Plimsoll déclare en effet que « la dette de 396 entreprises a augmenté sur le dernier exercice alors que pour beaucoup leur chiffre d’affaires n’a pas évolué ou a même chuté sur la même période. » La situation est d’autant plus tendue que 43% des entreprises accusent aujourd’hui des pertes selon l’étude. « Avec la conjoncture défavorable actuelle, ces sociétés ne pourrons pas compter sur un sursaut de croissance mondiale ni sur les banques pour éponger leur dette qui s’alourdit de jour en jour. Soit elles changent complètement de stratégie en s’attelant à réduire leur déficit, soit elles risquent d’atteindre le point de non-retour, où seul un nouvel investisseur pourra les sauver d’une probable défaillance. Car notre analyse est claire : toutes les 152 sociétés notées « danger » dans l’étude ne survivront probablement pas. Parmi celles qui survivront, peu auront gardé leur forme actuelle et certaines pourraient être rachetées à bas prix par de nouveaux investisseurs. »
« Tout n’est cependant pas perdu ! Il existe en effet sur ce marché des exemples d’entreprises qui réussissent. 543 entreprises par exemple ont réduit leur dette tout en obtenant en moyenne des marges de bénéfices de 1% sur la même période », ajoute M. Pattison. « Malgré la crise, 375 entreprises restent solides sur le marché français de l'imprimerie. Elles ont obtenu la note « forte », soit la meilleure note décernée dans l’étude Plimsoll », ajoute l’analyste en chef du cabinet d’études sectorielles. « Elles atteignent en moyenne des marges de bénéfices avant impôts de 5,1% du CA et font preuve d’une meilleure gestion que les autres. Elles arrivent à équilibrer santés commerciale et financière, et ont su trouver les solutions et innovations pour contrer le marasme économique de ces derniers mois. Elles sont la preuve vivante que la réussite est toujours possible sur le marché, même avec un climat économique défavorable. »
L’étude de Portefeuille Plimsoll
Imprimeurs note la performance des 1000 entreprises leaders du secteur selon 5 catégories : « Forte, bonne, médiocre préoccupant ou danger ».
Une analyse graphique et des commentaires écrits permettent de distinguer les entreprises en difficultés de celles qui excellent sur la base de leurs 4 derniers bilans financiers.
Source : PLIMSOLLU
"La presse ronronne paisiblement : seulement 3 bourrages, aucune perte de colorimétrie ni de calage recto verso."
Bravo !